Archive pour février 2012

Jeudi 2 février 2012

2 février 2012 : après une longue interruption due en grande partie à la procédure que j’avais engagée contre un conseiller municipal qui m’avait gravement diffamée, j’ai décidé d’une part d’abandonner les poursuites devant l’inertie de l’administration face à un “élu” et d’autre part de poursuivre cette action militante afin que des parents orphedenfants (parents orphelins d’enfant) soient soutenus dans cette épreuve. A l’aide psychologique, affective, il m’apparaît nécessaire d’aider financièrement des parents éprouvés à un tel degré qu’il me semble décent de ne pas ajouter des problèmes financiers, ou du moins de les atténuer. C’est la raison pour laquelle je vais comme en 2007 entreprendre une action auprès de certains candidats présidentiables. J’exclue d’emblée monsieur Sarkozy qui m’avait fait de grandes promesses et qui sont restés en l’état.

donc je reprends quasiment les mêmes mots, car le combat est toujours le même : donner une existence aux parents orphelins d’enfants, les reconnaître et pour cela il faudra bien leur donner une identité ; je les nomme, je nous nomme orphedenfants, mais je ne revendique pas le monopole du choix du nom qui nous sera attribué. Nous sommes malheureusement différents des autres parents à jamais.
La toute première revendication en direction des orphedenfants c’est une aide immédiate quand le drame se produit, à savoir les aider financièrement à assumer ces frais d’obsèques. Nous, parents frères et soeurs sommes dans le coma. Nous agissons comme des automates, mais s’il y a une chose qui ne peut pas attendre, c’est l’enterrement de notre enfant, et la charité n’est pas de mise, il y a une facture à la clef et il faut l’honorer d’une manière ou d’une autre. Certaines parents ont des économies, d’autres qui n’en ont pas contractent un crédit. Aucune aide officielle n’existe encore à ce jour pour aider ces parents, or s’il y a un moment dans l’existence de parents où il faut être épaulé, soutenu par la société à laquelle on appartient, dans laquelle on vit c’est bien à ce moment là. J’espère qu’il ne se sentiront pas seuls comme je l’ai été il y a bientôt dix ans, en août 2003.
Aussi, je veux que les allocations familiales qui sont attribués la plupart du temps pour des évènements heureux (naissance, adoption, agrandissement de la famille, rentrée scolaire) envisage également la situation inverse : aider des parents qui connaissent le plus grand des malheurs, : la perte de leur enfant. Une aide aux frais d’obsèques me paraît légitime. On parle d’équité, alors parlons en pour les prestations qui existent quand on devient parent.