objectifs de l’association

“il faut savoir que les choses sont sans espoir, et être quand même déterminé à les changer” Francis Scott Fitzgerald

La société soutient les familles dans le bonheur : naissance, agrandissement de la famille, longévité ; ne peut-elle pas faire la même chose dans le malheur ? Accompagner ces mères et ces pères orphelins d’enfants, et ne pas ajouter à leur désespoir des difficultés matérielles. Les reconnaître enfin, tout simplement, et leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls dans ce moment terrible de leur existence.

Cette association a pour objet :

1) en priorité de faire voter un loi qui prévoit :

a) une allocation d’aide aux frais d’obsèques, versée par la Caisse d’allocations familiales aux parents qui perdent un enfant.

b) le maintien des prestations perçues pour cet enfant au moins pendant le trimestre qui suit le décès.

c) un congé d’un mois accordé aux orphedenfants (père et mère) dans les mêmes conditions financières que le congé maternité, dont l’octroi est laissé à l’appréciation des orphedenfants.

2) de faire reconnaître l’existence et la validité du terme “orphedenfant” auprès des plus hautes autorités françaises, à savoir l’Etat français, en l’insérant dans le dictionnaire.

3) d’apporter un soutien moral aux orphedenfants. D’aucuns s’interrogeront sur la place de cet objectif. Beaucoup d’associations oeuvrent dans ce sens depuis 10 voire 15 ans et le font très bien. Elles sont pourvues de locaux et de personnel qualifié, ce que je n’ai pas.

Et surtout l’aide que je propose est différente et toute simple : je souhaiterais épauler uniquement les familles monoparentales (comme moi) aux moments sensibles de l’année (date décès, anniversaire, novembre et Noël) par un coup de fil, un courrier, voire une visite.

Il y a un autre volet “soutien moral” que je souhaiterais défendre. C’est un soutien collectif envers tous les orphedenfants : changer l’accueil des orphedenfants auprès des institutions : il est impératif que l’accueil des orphedenfants change. Il faut arrêter de déchirer devant le parent orphelin la carte d’identité de l’enfant décédé et un travail dans ce sens sera entrepris auprès des préfectures et commissariats. Il faut avoir la décence de recevoir des parents qui viennent déclarer le décès de leur enfant non plus au guichet, mais dans un bureau pour d’une part préserver la confidentialité de l’information et éventuellement -quand le parent est défaillant- avoir une attitude appropriée.